Le New York Times passe à droite ?
Le New York Times soutient officiellement le républicain Michael Bloomberg à la mairie de New York. 
"Michael Bloomberg pourra devenir l'un des plus grands maires de l'histoire de New York", écrit le New York Times. Rien d’exceptionnel à ce qu’un journal américain prenne ouvertement position en faveur d’un candidat à une élection. C’est même un passage obligé avant chaque échéance importante. Ce qui peut surprendre, c’est le choix de Michael Bloomberg, un républicain, par le New York Times, un journal réputé de gauche. 
Le plus grand journal des Etats-Unis se veut objectif. Mais de fait, difficile de ne pas constater un penchant libéral dans les colonnes du New York Times. 5 des 7 éditorialistes réguliers du journal sont démocrates. Et la dernière fois que le NYT a soutenu un candidat républicain à la Maison Blanche, c’était Dwight Eisenhower en 1956.
"Michael Bloomberg pourra devenir l'un des plus grands maires de l'histoire de New York", écrit le New York Times. Rien d’exceptionnel à ce qu’un journal américain prenne ouvertement position en faveur d’un candidat à une élection. C’est même un passage obligé avant chaque échéance importante. Ce qui peut surprendre, c’est le choix de Michael Bloomberg, un républicain, par le New York Times, un journal réputé de gauche. Le plus grand journal des Etats-Unis se veut objectif. Mais de fait, difficile de ne pas constater un penchant libéral dans les colonnes du New York Times. 5 des 7 éditorialistes réguliers du journal sont démocrates. Et la dernière fois que le NYT a soutenu un candidat républicain à la Maison Blanche, c’était Dwight Eisenhower en 1956. Mais Michael Bloomberg n’est pas un conservateur de la pure espèce. S’il s’est inscrit au parti républicain avant sa première élection en 2001, c’était pour pouvoir se présenter plus facilement en évitant les primaires démocrates. Bloomberg se montre toujours réticent à s’afficher à côté de George W. Bush. 
Cette modération est indispensable pour obtenir le soutien des New Yorkais, traditionnellement démocrates. Bloomberg, à la tête de l’agence d’information financière qui porte son nom, peut aussi compter sur sa fortune de millionnaire pour bombarder de publicités les télévisions locales. Sa réélection s’annonce comme une simple formalité.